L’Église Protestante Unie du Sud Finistère

L'Église protestante Unie du Sud Finistère fait partie de l'Église Protestante Unie de France. L'Église du Sud-Finistère a actuellement deux lieux de culte : Quimper et Léchiagat. Elle compte environ 120 "foyers connus". Les cultes ont lieu tous les dimanches à 10h30 à Quimper (en centre-ville) et deux fois par mois à Léchiagat (en bord de mer et où la fréquence devient hebdomadaire de juillet à septembre).

Conjuguer au passé, au présent et au futur

Notre projet de vie

Il a comme orientation générale: Être en Jésus-Christ, annoncer sa Parole et en vivre. Les activités régulières et ponctuelles suivent cette orientation générale en étant résolument ancrées dans la cité. Annoncer la Parole et en vivre nous amène à partager autour de nous ce qui nous fait vivre, ce qui donne un sens à notre vie.

 

Notre histoire

                 L’Église du Sud-Finistère est issue d’une tradition missionnaire du XIXe siècle. En effet, la Bretagne est touchée par la Réforme dans la première moitié du 16ème siècle, par le biais des nobles protestants (les Rohan, Rieux, Laval-Vitré…), mais la diffusion de ses idées reste strictement limitée à la noblesse et à ses proches. Au début du 19ème siècle, un profond réveil religieux touche le protestantisme européen, entre autres au Pays de Galles, proche de la Bretagne, dont il partage la même culture celtique et dont la langue est voisine.

               En 1827, à la suite de contacts avec les prisonniers bretons des guerres napoléoniennes, la Société Biblique Britannique et Étrangère fait traduire le Nouveau Testament en breton, par Jean-François Le Gonidec.

                   Les églises galloises envoient des missionnaires sur place. Une mission méthodiste débute à Quimper en 1842 – avec le pasteur James William. Aidé dans son installation par le pasteur Le Fourdrey, de l’Église réformée de Brest, le temple de Quimper est inauguré en 1847. Au début, il rassemble surtout une population d’immigrés économiques, venant en particulier de la haute vallée suisse des Grisons, où les conditions de vie étaient extrêmement difficiles. Installées comme artisans ou commerçants (principalement comme pâtissiers-chocolatiers), ces familles sont inhumées dans un cimetière protestant bien à l’abri dans ses murs de clôture, isolé de la partie catholique (carré protestant cimetière St Marc-Quimper).

                Plus au sud du département, une œuvre missionnaire importante se développe, dont le principal artisan est le pasteur William Jenkin Jones (né en 1852 au Pays de Galles ; présent en Bretagne de 1882 à 1925), aidé par des colporteurs circulant à bicyclette et parfois assisté par la venue de bateaux missionnaires. Les documenst sont princiaplement en langue bretonne.

             Outil privilégié de des prédications du pasteur Jenkin Jones, le chant. Il compose lui même, en breton, un cantique antialcoolique sur l’hymne national gallois; le cantique aura un grand succès. Et quelques années plus tard, séduit par la mélodie, le barde Taldir-Jaffrenou le reprend pour composer le Bro goz ma zadou, qui deviendra « l’hymne national breton ». 

 

 

Rayonnement

Les paroissiens sont domiciliés sur une zone assez large du territoire du Sud-Finistère: Chateaulin, Châteauneuf du Faou, Douarnenez, Audierne, Pont l’Abbé, Léchiagat, Concarneau, Scaër…

 

 

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